Tout près des nuages

Résumé :

Jean, un simple couturier part travailler dans le château du roi. Sur sa route, il aide un corbeau, un renard et une fée. Le jour où il doit libérer la princesse des griffes de l’ogre, ils étaient tous là pour l’aider à leur tour. 

 

Il était une fois un royaume qui se trouvait dans les montagnes du nord, tout près des nuages. Ses habitants, de toutes races, y vivaient en harmonie. Dans ce monde, vivait un couturier, un beau et jeune homme que l’on surnommait « Jean le talentueux », car il confectionnait de très beaux costumes et de très belles robes. Il avait les cheveux châtains, les yeux noisette et était svelte. Il habitait dans une maisonnette très agréable, mais reculée.

Un jour, il fut appelé par le roi afin de lui préparer son habit pour la fête qui clôt l’hiver.

Une semaine plus tard, il se mit en route vers le château. Sur son chemin il rencontra une petite femme toute ridée et affaiblie par l’âge. Elle lui demanda à boire. Le jeune homme prit le peu d’eau qui lui restait et le lui donna. La femme lui dit :

– Merci à toi jeune homme, je te revaudrai cela dans un futur proche.

Le jeune homme, étonné de ses mots, sourit poliment et reprit sa route. Jean marcha d’un pas allègre, il avait hâte d’arriver au château. Après une petite heure de marche, un renard l’arrêta et lui demanda quelque chose à mettre sous la dent. Jean eut pitié de lui et lui offrit le dernier morceau de pain qui lui restait et du fromage. Après s’être rassasié, le renard lui dit la même phrase que la vieille femme.

–  Merci à toi jeune homme, je te revaudrai cela dans un futur proche.

Jean le talentueux reprit sa route, et à quelques distances, un corbeau dont les plumes étaient d’un jais profond, le pria de lui soigner la patte qui saignait.  Jean réalisa que le volatile était gravement blessé, il eut pitié de lui et  déchira sa chemise, lui banda la patte et le prit avec lui. Le corbeau dit la même phrase que la vieille femme et le renard :

– Merci à toi jeune homme je te revaudrai cela dans un futur proche.

L’homme fut encore étonné de ce qu’il venait d’entendre, mais il n’y prêta pas trop d’attention. Deux jours après, il arriva enfin au château avec le corbeau. Il fut accueilli très chaleureusement. Il mangea, but et mit des nouveaux vêtements. Le lendemain matin, un homme au visage pâle et vêtu d’une robe noire, tenant une coupe remplie d’eau, vint le voir et lui dit :

– Ceci est de la part du roi.

Jean prit la coupe et voulut boire quand soudain une voix lui dit :

– NON ! Ne buvez pas cette eau, elle est empoisonnée !  Je suis la fée que vous avez sauvée, la vieille femme assoiffée, vous vous souvenez ?  

La bonne fée s’en alla et lui conseilla de faire très attention, car il y avait des gens qui voulaient sa mort. Le jeune homme descendit les escaliers, apeuré. Dans l’escalier, il croisa la princesse Sarah, et tomba sous son charme. Elle avait les cheveux bruns et brillants, les lèvres roses comme la rose, les sourcils bien dessinés. Jean remarqua que la princesse avait un si beau collier, et la complimenta, elle le remercia avec un radieux sourire. Après cela, il reprit sa route pour aller voir le roi.  Quelques minutes plus tard, il entendit une voix :

– Au secours ! à l’aide ! aidez-moi !

Jean courut vers la provenance de la voix et vit le collier de la princesse par terre. Il comprit qu’elle était en danger. Jean chercha la jeune femme, lorsque le renard et le corbeau apparurent et lui dirent :

– Nous t’avions promis que nous allions te rendre ce que tu as fait pour nous, et nous allons accomplir notre promesse.

Le corbeau lui tendit une plume magique et le renard lui souffla le pouvoir de la ruse. Puis, le renard se métamorphosa en un magnifique renard blanc ailé. Il mit Jean sur son dos et s’envola vers la forêt. Le renard déposa Jean près d’un manoir et lui dit :

– Je dois m’en aller, bonne chance mon grand ami.

Jean fit quelques pas et entendit un gémissement et des lamentations provenir du manoir, il reconnut spontanément la voix de la princesse. Jean entra dans le manoir. Le bâtiment était abandonné, il y avait des toiles d’araignées, des chauves-souris, des objets maléfiques et des statues terrifiantes. Mais il résista vaillamment à la peur. En avançant, il trouva enfin une porte entrouverte, derrière laquelle se trouvait la princesse.

La princesse s’exclama :

– Jean, ne vous approchez pas, c’est dangereux, il peut revenir à tout moment.

Ils entendirent la terre trembler.

– Il arrive, je reconnais ses pas, vite ! vite !

Elle lui montra un placard où le jeune homme pouvait se cacher et lui ordonna de ne pas bouger. À cet instant, le malfaiteur entra. Il était affreux, immense, borgne et avait des dents pointues comme des épées. Il questionna  la princesse :

– Qui était avec toi, jolie princesse ?

– Personne, sinon il m’aurait délivrée !

– Tu as raison, mais je sens quand même une odeur étrange.

Brusquement, Jean sortit de sa cachette en brandissant la plume que lui avait donnée le corbeau, et s’écria :

– Si je gagne ce duel, vous délivrez la princesse. Mais, si c’est vous qui gagnez, vous me gardez avec elle.

Le sorcier s’esclaffa :

– Ha ha ha mais tu ne peux pas m’abattre. Je suis le sorcier le plus puissant de tous les temps.

– La force ne triomphe pas toujours.

Le jeune homme avec une confiance inébranlable, mit la plume sous le nez du sorcier et commença à le chatouiller. Ce dernier éternua intempestivement :

– Atchoum ! Atchoum ! Atchoum ! Atchoum ! Atchoum ! Atchoum !

Jean en profita pour délivrer la princesse. Le sorcier honteux, s’enfuit au loin en éternuant de plus en plus fort. La princesse remercia Jean et tous deux retournèrent au château.

Le roi et la reine furent très contents de la libération de leur unique et belle princesse. Le roi déclara à Jean :

– Je t’ai demandé de venir pour prendre mes mesures et me confectionner un costume. Maintenant, je t’ordonne de prendre les mesures de la princesse, et confectionne-lui une belle robe de mariage, et à toi aussi, confectionne-toi une belle tenue pour te marier avec ma fille. 

À ces mots, il se mit à pleuvoir des pierres précieuses, des diamants et des roses. Jean se mit à confectionner la tenue de sa promise. Il cousit sur la robe des pierres précieuses et des diamants. Deux jours après, les noces eurent lieu. Jean et Sarah se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

©Tous les droits sont réservés (copyright 2022)   

  • Autrice : Gabrielle E.
  • Illustration : Gabrielle E.
  • Âge : 12 ans
  • Établissement scolaire : St-François-de-Sales 
  • Morale : 
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