Partir en enfer,
Ou au paradis des Cieux,
Périr sous terre,
Ou devenir un Dieu.
Je navigue vers l’inconnu,
Sur une mer souvent plate,
Et je suis las, pauvre ingénu,
Dans le sanctuaire des Rapates.
Partir aux confins d’un volcan,
Touchant du doigt le cœur brûlant,
De cette Terre dévastée,
Par des hommes déracinés.
Revenir un jour,
Pour après l’aube céleste,
Repartir au long court,
Vers des contrées funestes.
Partir à la découverte des paysages,
Des terres lointaines et sauvages,
Écumer tous les rivages,
Et revenir fier et sage.
Partir et m’abandonner là,
Loin de ce monde que je ne comprends pas,
Libre de contempler toutes les merveilles,
Qui sous nos yeux doucement s’éveillent.
Partir pour enfin apprécier,
Le bruit du silence qui naît,
Oublier les périls du passé,
Et être enfin libéré.
