Il est là, fidèle à un seul endroit, mais personne ne le voit,
Enfoui dans l’amertume de la vie, il leur envoie,
Un regard, un appel, une quête d’attention, mais personne ne l’aperçoit,
Personne ne s’arrête pour le considérer et lui redonner la joie,
De vivre, de se sentir un être humain comme autrefois.
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Le cœur ne sachant ni aimer ni haïr, ni trouver un équilibre adéquat,
Il continue à errer sous un soleil ardent ou un terrible froid,
Et puis, la nuit, il se détend à même le sol, et pose la tête sur un morceau de bois,
Attendant le petit matin pour reprendre la position assise comme chaque fois.
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Ô pauvre humain, qu’est-ce que tu as fait de toi ?
Pourquoi n’as-tu pas bien réagi quand tu avais encore le choix ?
À l’école, au collège et au lycée, tu avais encore tous les droits,
De bien construire ton futur, et vivre comme un roi,
Se protégeant des intempéries de la vie et de son désarroi.
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Certes, parfois même avec mille précautions on choit,
Mais, sois déterminé, et relève-toi,
Bats-toi pour t’en sortir, même si le combat te prend des jours et des mois,
Pour te revaloriser et avoir ton propre toit,
Te libérer de ce nom qu’aucun ne côtoie,
Sans-abri !
