Le berger et ses brebis

Résumé :

Un berger vivait heureux avec ses trois brebis et son chien. Un jour, un événement horrible perturba sa tranquillité.

 

Dans des temps très anciens vivait un berger heureux qui possédait trois belles et grasses brebis. Il ne quittait jamais ses terres, sauf pour aller au marché, le mardi. Il avait, comme tous les bergers, un bâton et un chien (un beauceron pour être plus précis). Il portait une peau de loup sur son dos, un loup qu’il avait tué, puis dépecé avec son couteau et qu’il avait transporté dans sa gibecière. Il ne quittait jamais ses brebis et elles non plus.

Un jour la guerre éclata, le berger qui devait partir à la guerre, se cacha dans une petite maison reculée de la civilisation.

Plusieurs mois plus tard, deux officiers recruteurs vinrent chez lui pour trouver de jeunes recrues. Le jeune berger libéra ses brebis dans un champ et s’enfuit par une petite porte à l’arrière de la maison. Mais les soldats le virent et le rattrapèrent dans la forêt. Le berger se retrouva donc engagé dans l’armée. Il refusa de combattre et fut jeté en prison.

Dans la prison, il rencontra un magicien qui lui proposa de lui donner des herbes magiques qui lui permettraient d’aller où il veut. Le berger demanda de revoir ses chères brebis. Le magicien le mit en garde d’un grand danger mais le berger n’en pouvant plus, lui arracha des mains les herbes et les avala. Il eut juste le temps d’entendre le sorcier lui dire : « Fais attention au souffle de feu !».

Le berger arriva chez lui, et deux de ses brebis vinrent à sa rencontre et lui dirent :

– Notre sœur a été enlevée par un dragon ! Vite, aide-la ! dit la première brebis.

– Nous allons te donner des objets pour t’aider dans ta quête, lui dit la seconde. Viens dans l’étable, il y aura une épée magique et un morceau de viande empoisonnée.

Il partit à l’endroit indiqué par ses animaux. Il marcha pendant trois heures. Quand il arriva devant une grotte, il entendit un rugissement terrifiant. Intrigué, le berger entra dans la grotte prudemment et soudain vit le dragon. Il était gigantesque et terrifiant.

Le berger sortit prudemment quand il entendit un bêlement, il prit le morceau de viande et le déposa devant l’entrée. Quand le dragon sortit, il vit le morceau de viande et le goba.

Soudain le dragon leva la tête, poussa un hurlement à déchirer les tympans et courut vers la rivière car le poison l’avait assoiffé. Il but pendant de longues minutes, pendant ce temps-là le berger s’enfonçait dans la grotte. Soudain il vit un homme attaché à la paroi de la grotte et sa brebis couchée sur le sol. Mais le dragon entra à ce moment-là.

Le berger ayant toujours sa peau de loup, se mit à quatre pattes. Le dragon le prit pour un véritable loup et essaya de le manger. Lorsque la tête du dragon fut assez proche, le berger se mit brusquement debout et enfonça son épée dans sa gorge. Le dragon mourut sur le coup.

Le berger alla voir sa brebis, croyant qu’elle était morte et soudain la brebis releva la tête et dit au berger :

– Oh, tu es venu me sauver ! Merci de m’avoir secourue !

Le berger, remis de sa surprise, lui murmura quelques mots doux et se dirigea vers l’homme attaché au mur.

Il s’arrêta brusquement, surpris de reconnaître le visage du prince du royaume ennemi qui leur a déclaré la guerre. Tout le monde le pensait mort mais en fait il avait été enlevé par le dragon lui aussi.

Quelques jours plus tard, le berger et le prince arrivèrent devant le château. Ils entrèrent sans difficultés devant car le garde dormait. Ils allèrent jusqu’au palais et demandèrent une audience avec le roi. Le garde parut surpris en voyant le prince et partit vite l’annoncer au roi. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent dans la salle du trône et le roi, reconnaissant son fils, l’accueillit à bras ouverts et dit au berger :

– Je te donnerai tout ce que tu veux car tu as sauvé mon fils.

– Je voudrais que la guerre cesse entre nos deux pays, dit le berger.

– Il en sera ainsi, dit le roi. Je m’étais trompé, vous n’aviez pas assassiné mon fils. Je ne vois donc pas pourquoi je continuerai cette guerre.

Quelques jours plus tard, le berger arriva enfin chez lui et il coula une vie paisible, sans avoir plus aucun souci.

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  • Auteur : Ansleme G.
  • Illustration : Composition du site.
  • Âge : 12 ans 
  • Morale : 
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